Pour une deuxième fois dans l’année 2019, la Direction des Relations avec les Institutions a organisé un atelier de renforcement des capacités des attachés parlementaires.

Outre la présence massive des attachés parlementaires de l’ensemble des ministères, l’atelier a enregistré la participation des points focaux de l’Assemblée nationale, du Haut Conseil des Collectivités locales, du Conseil économique, social et environnemental et du Secrétariat général du Gouvernement.

Tenu le jeudi 3 octobre 2019, le thème en était : « La bonne gouvernance et l’intégrité ».

Organisé en partenariat avec l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), cet atelier était co-présidé par Madame Seynabou NDIAYE DIAKHATE, Présidente de l’OFNAC et Monsieur Samba SY, Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions.

Leurs allocutions sont longuement revenues sur la complexité du phénomène qu’est la corruption, la difficulté de la cerner, la nécessité d’une conscience individuelle très forte et d’une introspection constante ainsi que sur l’impossibilité, pour une seule institution de gagner le combat contre la fraude et la corruption.

Ce constat justifie un tel partenariat, mais aussi la nécessité de parvenir à un système national d’intégrité.

Après la cérémonie d’ouverture, les communicants de l’OFNAC et de la Société civile ont abordé, successivement, les concepts, les instruments et les dispositifs juridiques de lutte contre la corruption au Sénégal, la déclaration de patrimoine, ses fondements juridiques et les procédures de dépôt à l’OFNAC ainsi que les conséquences de la Bonne Gouvernance sur le développement durable.

Les débats ont été aussi importants que les communications.

Pour l’essentiel, les participants ont voulu connaître les garanties dont dispose l’OFNAC pour mener à bien sa mission.

Ils ont également essayé d’expliquer certaines raisons qui fondent l’ampleur de la petite corruption, sans toutefois la cautionner, et ont dénoncé les différents impacts négatifs que de tels comportements peuvent avoir sur la marche d’un pays qui vise l’émergence dans un horizon relativement proche.

Enfin, ils ont invité à revisiter nos réalités sociales et culturelles et à interroger la sémiologie, notamment wolof, autour de la valeur travail et de la réussite, pour mieux appréhender certaines pratiques retrouvées dans l’administration publique de notre pays.

Les travaux ont pris fin par une invite, à l’endroit des participants, à être des relais pour la sensibilisation et à adopter déjà les attitudes qui promeuvent la bonne gouvernance et l’intégrité.

La cérémonie de clôture, présidée par Mme Seynabou Mbaye, Directeur des Relations avec les Institutions, a permis de recueillir les impressions des points focaux du Haut Conseil des Collectivités locales, du Conseil économique, social et environnemental et du Secrétariat général du Gouvernement