Aussi, l’expérience politique et administrative vécue au Sénégal ces dernières années a fini de convaincre de la nécessité d’une restauration du Sénat qui permet d’assurer la représentation de proximité, notamment par la présence des élus locaux au Parlement.
En outre, le gouvernement et le législateur sont convaincus que le Sénat joue un rôle majeur dans l’intégration des différents segments de la société dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité politique. En août 2012, dans la nécessité d’économiser des moyens budgétaires aptes à financer la lutte contre les inondations qu’a connues le pays, sa suppression est annoncée, mais n’interviendra que le 19 septembre2012, après un premier rejet du projet par les sénateurs le 14 septembre.
Cet édifice situé dans le quadrilatère formé de la rue Mohamed V, de la rue de Boufflers, de l’Avenue de la République et de l’Avenue Léopold Sédar Senghor, a abrité jusqu’en septembre 2012, la Haute Chambre du Parlement : le Sénat. Mais au paravent, ce bâtiment a été successivement les sièges de l’Hôtel du Conseil du Gouvernement de l’AOF, de la Maison militaire après l’indépendance et du Cabinet du Premier Ministre de 2002 à 2007