L’émergence de la démocratie multi partisante en Afrique, est accompagnée de la naissance de parlements de plus en plus représentatifs. A l’échelle du continent comme au niveau de la région ouest africaine, des tentatives de mise en place d’assemblées parlementaires sont bien réelles.  Même si les débats instaurés dans ces assemblées restent dominés de nos jours par les questions politiques et la résolution des conflits, il n’en demeure pas moins vrai que les objectifs d’intégration et de l’unité africaine sont toujours agités.
Aussi, à l’heure de la construction de l’Afrique en marche vers le développement, le Sénégal ne saurait vivre en autarcie. C’est pourquoi les institutions sous régionales et africaine revêtent un caractère stratégique aux yeux de l’État. Ainsi, virent le jour au niveau sous régional ouest africain, le Parlement de l’UEMOA d’une part, et de l’autre, le Parlement panafricain au niveau continental. Au Parlement de l’UEMOA, le nombre de députés est fixé à cinq (05) par État membre sur les quarante (40) parlementaires qui le composent. Les députés jouissent, dans leurs fonctions, de l’immunité parlementaire. Ils sont élus au suffrage universel indirect pour une durée de cinq (05) ans.
Le Parlement a un rôle consultatif et d’animation des questions d’intégration. Son objectif ultime est de parvenir à l’harmonisation des textes des différents états membres pour transformer la sous région en espace économique viable. Ses avis sont exprimés à travers la publication de rapports et l’adoption de résolutions.